Nous voici dans le
Vermont, un nom donné par des français à n’en pas douter.
Hier nous avons passé
pour la dernière cette fameuse frontière entre le Canada et les Etats Unis.
Frontière dont on nous a souvent dit qu’elle était la plus longue frontière
terrestre du monde entre deux pays, et qu’elle est non gardée.
Je suis particulièrement
impressionné par le Canada, l’énergie qui se dégage de ce pays. C’est un drôle
de défi que la vie s’est lancé de mettre dans un même pays ces deux anciens
ennemis la France et l’Angleterre.
J’ai été particulièrement
touché de pouvoir rencontrer des amérindiens, des premières nations comme ils
disent ici, dans ma langue le français. Entendre des inuits du grand Nord
Québécois exprimer leur foi et leurs espoirs dans la langue qui m’a bercé. Et
je me dis quelle chance nous avons d’avoir grandi dans une langue dans laquelle
s’expriment tant de personnes aux quatre coins du monde.
Le Canada est vraiment un
lieu particulier et je pourrais parler des bleuets, du sirop d’érable, de la
poutine, des accents, des ours, des lacs et de tant d’autres choses. Mais avant
tout le Canada m’a marqué comme une terre d’accueil. Un pays qui sait offrir un
rêve à ceux qui choisissent de s’y installer. Et je me demande si nous savons
si bien le faire nous autres du vieux continent.
Il me semble bien que les
Canadiens de toutes langues, Anglais, Français, Inuits, et maintenant Syriens
ou Ukrainiens partagent un rêve et une vision commune pour ce grand pays. Et je
ne vois pas de plus grande richesse pour une nation que cet accord silencieux
entre ses citoyens.
ah que c'est agréable de lire ces si positives conclusions de ton passage et tes rencontres avec < d'autres .... >pays ... d'autres personnes ! merci !
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